Pour déterminer la répartition de la générosité et de la philanthropie sur le territoire français, l’observatoire de la Fondation de France s’est intéressé à trois grands types de données.
Tout d’abord, le montant total et moyen des dons par département ou région, mettant en exergue la générosité de l’Alsace et de la région Rhône-Alpes.
Ensuite, le nombre de fondations (2 200), leur densité, leur poids économique, leur statut, leur objet et leurs fondateurs montrant, ainsi que si 66 % d’entre elles sont basées en Île-de-France, les fondations dites territoriales se développent.
Enfin, l’analyse des richesses disponibles permet de déterminer un potentiel de développement philanthropique ; tel est le cas dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nord-Pas-de-Calais.
Sources : Observatoire de la Fondation de France, « La philanthropie dans les territoires », mai 2016.
La loi relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations impose la signature d’une convention dès lors que la subvention versée à une association est égale ou supérieure à 23 000 euros.
Cette convention constitue, pour le comptable public chargé du versement de cette subvention, une pièce justificative indispensable, faute de quoi il est tenu de refuser de la payer. Une association peut donc se voir opposer un refus de paiement lorsque les formalités n’ont pas été respectées.
Cette obligation dépend toutefois de la personne qui accorde la subvention. Ainsi, si une telle pièce est nécessaire pour les subventions versées par l’État, elle n’est pas nécessairement requise lorsque l’association reçoit une subvention d’un établissement public national à caractère industriel et commercial.
Sources : Conseil d’État, 9 mars 2016, no 380105.
La Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) préconise un traitement comptable de la subvention cohérent avec la nature des dépenses :
Les dons manuels sont-ils soumis à un formalisme particulier ?
La Cour de cassation répond par la négative : ils se réalisent par la simple remise matérielle du bien, la « tradition », de la main à la main.
Dans le cadre de sa mission pour la qualification de la notion d’intérêt général – servant à déterminer l’éligibilité au mécénat –, le député Yves Blein a auditionné le Haut Conseil à la vie associative. Ce dernier réaffirme la nécessité de redéfinir la notion de « cercle restreint de personnes », restrictivement interprétée par l’administration fiscale.
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